ActualitésAgricultureLe villageRécentSocio-économieTOP STORIES

Les défis agricoles pour relever notre agriculture

 Le village de Thioubalel a un potentiel hydro-agricole, une possibilité hydro-électrique et une navigabilité de son fleuve. L’État du Sénégal et les partenaires au développement ont initié beaucoup de projets sans atteindre leurs objectifs

En réalité, le système économique rural du village de Thioubalel reflète son mode d’organisation. économique et social, qui est en relation avec la culture, les pratiques culturales, et les relations entre les individus qui composent le village.

En fait le système économique, du village se base sur une agriculture de subsistance d’une part, la production de ce système est essentiellement destiné à satisfaire les besoins physiologiques vitaux..

 D’autre part on trouve aussi une agriculture paysanne, caractérisée par la présence de petites exploitations agricoles appelées carrés agricoles (0 ,25 Ha)

Pour une agriculture performante, la population doit relever un certain nombre de défis :

1 ) Les organisations et les élites doivent former et sensibiliser, la population,

Sur :

  • Les formes d’accès à la terre, en fait, l’allocation familialle, l’héritage, le legs et le statut social ne suffisent plus. Il faut s’approprier les lois y afférant ( loi 64-46  du 7 juin 1964 ;relative au domaine national et la loi 2013-10 qui consacre l’acte 3 de la décentralisation).
  • Sur les techniques modernes de culture, les semences certifiées, entre autres.

2) Les surfaces cultivées sont très petites. Il faut remembrer les champs ,puis augmenter les superficies, pour mettre en place de véritables unités agricoles, pour favoriser des productions et des rendements élevés. Ainsi le paysan de Thioubalel, deviendra un entrepreneur agricole et pourra tirer des revenus de ses activités productives et devenir indépendant au plan économique et alimentaire.

3) Le financement conséquent et innovant va permettre l’acquisition de matériel et comblé le manque de technologies appropriées à haut rendement, et  à faibles risques.

4) Le partenariat permettra de financer, de commercialiser, de lutter contre les intempéries et d’attirer les investisseurs. Ainsi des chaines de valeur pourront être érigées dans la zone. La pisciculture, l’élevage intensif pourront se développer.

A l’image du pays, l’économie du village est extravertie, notre agriculture dépend de ressources exogènes, c’est une agriculture de subsistance.

Avec un bon capital humain et financier, le secteur primaire peut créer beaucoup d’emplois durables.

Ibrahime WANE

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *