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Les infrastructures au Fouta ?

Le Sénégal fait de grands efforts pour répondre aux critères internationaux dans le domaine sportif surtout en matière d’infrastructure, mais il reste encore énormément de chose à faire. Les résultats de certaines disciplines sportives du Sénégal que ce soit au football, au basketball, les sports de combat et le beach soccer, prouvent qu’il y a du talent.

C’est vrai que depuis quelques années l’Etat a augmenté le budget du ministère pour le développement du sport. 

Le développement du sport ne peut pas se faire sans des infrastructures sur tout le territoire du pays particulièrement dans le Fouta qui n’a aucune infrastructure réglementaire et, ce manque d’infrastructure dans le Fouta et précisément à Thioubalel Lao et dans l’île à Morphile est un frein au développement du sport. 

En effet dans les 14 régions du pays on y trouve au moins un stade gazonné mais c’est très peu par rapport à la demande surtout que la plupart de ces stades ne sont pas multisports.

Cependant pour éradiquer le frein du développement du sport et pour maintenir le niveau sportif sénégalais qui est en avance par rapport à son organisation en matière d’infrastructure il faut des infrastructures multisports.

Si cet aspect est bien structuré, bien géré et basé sur une politique sportive claire ce qui n’est pas encore le cas, beaucoup de talents seront découverts un peu partout dans le pays et surtout au niveau du Fouta et dans notre Thioubalel Lao.

Pour le cas qui nous concerne la Mairie et le conseil départemental doivent travailler de concert avec l’Etat pour doter le département de Podor d’un stade réglementaire et surtout aider les villages à stabiliser leur terrain de football mais  doter les lLycées, les collèges et les écoles des terrains multifonctionnels ou on peut pratiquer sur le même terrain du bBasketball, du hHandball, du vVolley Bball voire d’autres disciplines sportives qui peuvent s’adapter sur ce terrain multifonctionnel.

D’ailleurs même les associations villageoises peuvent initier ces petites infrastructures qui ne demandent pas de gros moyens en cherchant des partenaires pour doter les établissements scolaires de terrains multifonctionnels.

Il faut aussi que les organisations sportives fassent l’effort de se déplacer dans le Fouta pour faire la promotion de leurs sports afin d’offrir plus de choix aux jeunes sportifs qui ne désirent pas jouer au football et là aussi les professeurs d’Education Physique Sportive doivent jouer leur partition pour la découverte de nouvelles disciplines sportives.

Le sport faisant partie des compétences transférées, les autorités administratives et politiques doivent aider et encourager les jeunes à la pratique du sport qui est un facteur de développement.

L’ancien Président de la Fédération Internationale d’Athlétisme (IAAF) Monsieur Lamine Diack disait que le manque d’infrastructures sportives est la principale explication à donner aux mauvais résultats.

Modou SY

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